Kukaï N°01 - Groupe 2
2 participants
Kukaï en Ligne du Haïku Formel Francophone :: Salle de Kukaï :: - Les kukaï de 2011 :: N°01 - Janvier 2011 (Kukaï historique d’inauguration)
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Kukaï N°01 - Groupe 2
Voix -3-1
39
soir de décembre
je traverse une rivière
et j’ignore son nom
Ion Codrescu
*
*
-1-0
Ces 3 haïkus sont mes préférés pour la force de vérité qu'ils sont en train de propager. C'est comme si on regarde une photographie d'un expert photographe. Ils ont su saisir avec passion des instants pour les mémoriser tout en les rendant merveilleux.
Jean Frantz Philippe
*
-1-0
Mon second choix, le no 39
Traverser une rivière en ignorant son nom, cela veut dire qu'on est en terrain inconnu, en route, en voyage. J'aime cet appel à l'aventure, car c'est à cela que m'invite ce soir de décembre, à partager ce moment de déroute, car il est toujours déroutant de voyager dans un lieu inconnu. Vive le dépaysement!
Linerouge
*
-1-0
En second, le haiku 39
en hiver, la nuit tombe vite, il fait froid et tout nous ramène à la maison. Mais parti se promener dans la campagne, au passage d'un pont, soudain, pendant un instant, la beauté de la rivière devient le principal sujet, et plus aucun repère géographique n'existe.
Moog
*
-/-1
La ligne 1 est sombre : hiver, soir, tout cela évoque l'obscurité, la fin.
Traverser une rivière, difficile de ne pas penser au Styx après cette première ligne si froide, pour passer vers une autre rive qui n'est pas évoquée ici, alors que c'est le nom de la rivière ignorée qui occupe la ligne 3. Ce haïku évoque pour moi une façon de parler de la mort très subtile et délicate.
Jean Antonini
*
Merci à l'auteur de faire son commentaire !
Admin
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Voix -2-2
46
neige légère -
le vieux lion en pierre
lève la patte
Vincent Hoarau
*
*
-1-0
Le n° 46 me fait sourire. Sous le ciel, le Fils du Ciel, s’il se pense un lion, n’est guère qu’un chiot.
Lilian Thinot
*
-1-0
Bel équilibre du contraste légèreté et lourdeur entre neige et pierre, pointe d’humour. J’aime beaucoup.
Bikko
*
-/-1
Un bel effet ! la statue se personnifie, mais délicatement, sans que cela gêne… L’humour est ici très léger comme la neige…
Philippe Quinta
*
-/-1
Mon troisième choix, le no 46
L'image est très belle, bien qu'un lion de pierre ne peut bouger, on le voit lever la patte pour toucher les flocons comme on le fait tous. Sauf que ce lion le fait pour l'éternité, ou presque. C'est une belle illustrations des désirs que nous partageons tous depuis l'enfance. C'est un clin d'oeil amusant à l'enfance.
Linerouge
*
Le mot de l'auteur :
Vu du bus, sur le bord de la route, ce majestueux lion en pierre ornant un portail, avec sa patte levée. La neige qui tombait lui donnait un air joyeux et il m'a semblé le voir recueillir les flocons dans sa grosse griffe. La neige a ce pouvoir, qu'elle peut rendre joyeux et léger chaque chose qu'elle touche.
Vincent Hoarau
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Voix -2-0
25
Découverte du jour
des carottes ont pris racine
au fond du frigo
Linerouge
*
*
-1-0 pour le n°25
Bon senryu qui fait sourire. Qui n’a pas retrouvé des carottes oubliées au fond de son frigo ? Et pourquoi n’y reprendraient-elles pas racine dans un dernier sursaut de vie ? Après tout, ce serait drôle... adaptation de la nature à notre modernité. L’idée me plait.
Isa.hemery
*
-1-0
Là c’est l’humour qui prédomine…quelle découverte se demande le lecteur…et c’est de carottes qu’il s’agit…des carottes qui ont germé et ensuite pris racines…
On imagine le temps passé dans le frigo…ce haiku me plait pour sa capacité d’émerveillement de l’auteur
Philippe Quinta
*
Le mot de l'auteur :
Ça, j'en ais un peu honte. Je voulais faire de la soupe et je savais qu'il y avait des carottes dans un panier du bas du frigo, mais j'ai été surprise en voyant dans quel état elles étaient. Les pauvres, elles avaient de la barbe tellement leurs racines avaient germées et elles s'accrochaient au panier comme des naufragés à leurs radeaux. De plus elles étaient toutes molles et ratatiner. Hop! au compost.
Linerouge
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Voix -1-2
43
le colibri bleu
sur la fleur de l'amandier
soleil dans le parc
Nkankeu François
*
*
-1-0
J'aime cet haïku car il est très coloré ( bleu, rose ) et parce que la césure est bien marquée. Pas de verbe, ni de mot superflu.
Opaline
*
-/-1
Ces 3 haïkus sont mes préférés pour la force de vérité qu'ils sont en train de propager. C'est comme si on regarde une photographie d'un expert photographe. Ils ont su saisir avec passion des instants pour les mémoriser tout en les rendant merveilleux.
Jean Frantz Philippe
*
-/-1
Belle image à la fois exotique et pleine de paix.
Toutefois une interrogation, le colibri et l’amandier ont-ils le même territoire ?
Bikko
*
Le mot de l'auteur :
Chant d'espoir.Ce soleil qui se lève sur le parc,comme un conquérant vainqueur,et redonne la vie à la faune et à la flore,préfigure un monde d'espoir où l'homme est enfin maître de lui-même et de toute la création,de l'environnement dont il est issu et qu'il doit protéger et garder.La survie de chaque "individu" étant conditionnée par une relation d'interdépendance et de complémentarité absolues.
Nkankeu François
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Voix -1-0
18
Un bouton de nacre
Parmi les boutons d'or...
Égaré !
Isa.Hemery
*
*
-1-0
J'aime la contemplation de la nature et par de même la surprise de l'intrus au milieu de ce tableau.
Les 17 mores ne sont pas là , mais il n'était pas précisé haïku comtemporain ou pas.
Naeja
*
Le mot de l'auteur :
J'ai trouvé une fois un bouton dans le jardin parmi les pâquerettes et les boutons d'or...
Isa.Hemery
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Voix -1-0
36
qui appelle-t-il
de son cri aigu
le bébé écureuil mourant
Quinta Philippe
*
*
-1-0
Compassion à l'égard d'un être sans défense, mais aussi interrogation existentielle : se peut-il qu'un animal en son agonie en appelle à plus grand que lui? Que savons- nous de ce que sait un animal ? Voilà les questions que suggère à mon sens ce haïku.
Christophe jubien
*
Le mot de l'auteur :
Chose vue, un certain mois d'avril ou de mai, dans le pin qui domine ma maison...la tourterelle, plus sédentaire et sans doute plus paresseuse que la pie, ne se complique pas la vie, elle a là à deux pas d'aile, tout le matériel...suffit de savoir voler...
Dernière édition par Admin le Ven 17 Juin 2011 - 16:17, édité 5 fois
Merci Naeja
Merci Naeja pour ton choix. Par rapport au nombre de pieds, figure-toi que depuis que j'ai posté ce haiku, ce déséquilibre me turlupine...
Actuellement j'écrirai :
Un bouton de nacre
parmi les boutons d'or
- Eclipse de lune
Je sais, c'est peut être un peu métaphorique... Mais la perte d'un bouton, ou la disparition de la femme qui a pu le perdre... n'est ce pas une forme d' "éclipse de lune "... :-)
Excusez-moi, puriste, pour mon esprit résolument espiègle
Actuellement j'écrirai :
Un bouton de nacre
parmi les boutons d'or
- Eclipse de lune
Je sais, c'est peut être un peu métaphorique... Mais la perte d'un bouton, ou la disparition de la femme qui a pu le perdre... n'est ce pas une forme d' "éclipse de lune "... :-)
Excusez-moi, puriste, pour mon esprit résolument espiègle
Isa.Hemery
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